mercredi 27 février 2013

Violence à l'école, prise en compte nationale

C'est avec grande satisfaction que le conseil local FCPE René Bernier reprend les termes de l'article sur l'excellent travail d'Eric Debarbieux paru le 27/02/2012 dans Ouest France, et signé par Philippe Simon. 
Cf aussi l'article de Marianne
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Violence à l'école : les profs doivent être formés

Paru dans Ouest France, le mercredi 27 février 2013

Même s'ils se sentent en sécurité dans leurs classes, les enseignants font face à des injures, insultes, vols, harcèlements entre élèves... La réponse sécuritaire ne suffit pas.
Paradoxe : « Les hôtesses de l'air sont formées à la gestion du stress de leurs passagers. Pas les profs », pointe Éric Debarbieux, délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire. « Il faut arrêter l'amateurisme », appuie-t-il.
Il présentait, hier, un premier bilan de son action, depuis sa nomination en novembre. Il s'appuyait sur une enquête réalisée auprès de 18 114  profs et personnels d'écoles, collèges et lycées. Dans leur immense majorité, les enseignants se sentent en sécurité.
Les actes les plus graves, allant jusqu'à la mort d'élèves, frappent l'opinion. Ils demeurent heureusement extrêmement rares. Néanmoins, il y a le quotidien : injures, menaces, vols, coups...
10 % des élèves harcelés
« Avant, rappelle Éric Debarbieux, on pensait que la violence dans les établissements scolaires venait de l'extérieur. On pensait qu'il suffisait de mettre des caméras et des policiers à l'entrée... Mais on a pris conscience que la violence est à l'intérieur, entre gens qui se connaissent. »
Au premier rang : « La violence verbale. »
« Les insultes, c'est monnaie courante. Être prof, aujourd'hui, c'est vraiment très dur », témoigne un professeur en réseau Éclair, établissement de zones difficiles. Éric Debarbieux, qui s'intéresse à ces questions depuis vingt ans, soutient qu'il faut « du sécuritaire ». Tout en soutenant qu'il est nécessaire de former les enseignants. « Nous avons commencé depuis deux ans. Ce sont des professeurs, des conseillers principaux d'éducation qui iront ensuite auprès de leurs collègues. »
Les futures Espé - Écoles supérieures du professorat et de l'éducation - devront prévoir des cours sur ces questions. Dès maintenant, Éric Debarbieux plaide pour qu'aucun enseignant ne soit laissé seul face à une situation de violence, quelle qu'elle soit.
C'est l'autre grande violence scolaire : le harcèlement entre élèves, les insultes, les brimades, les persécutions, les menaces... « 10 % des élèves en souffrent, quels que soient les établissements », souligne Éric Debarbieux. Les téléphones et ordinateurs portables décuplent les effets. « Avant, le harcèlement s'arrêtait quand l'élève rentrait chez lui. Maintenant, il peut recevoir des appels en pleine nuit... »
Jusqu'à commettre l'irréparable et mettre fin à ses jours. Là encore, les profs et les personnels doivent être formés pour repérer et agir.
Philippe SIMON.  Ouest France.

mercredi 20 février 2013

Non à la diminution continuelle des horaires d'enseignement









Conseil local René Bernier

Motion : Dotation Horaire Globalisée Présentée au conseil d’administration du collège René Bernier le 14/02/2013

La DHG initiale de l’Inspection Académique du 17 janvier 2013 de 625.5h pour le collège René Bernier (basée sur le nombre d'élèves et les critères sociaux de la population du collège) n'est pas respectée avec la proposition de DHG de 620.5h vue en commission permanente le 5 février 2013.

Pour la FCPE, la diminution du nombre d’élèves par division (ou groupes) fait partie des mesures destinées à optimiser les taux de réussite, et la lutte contre toutes les formes de violence. Elle permet une bonne gestion de l’hétérogénéité de niveau des élèves, l’individualisation de leur suivi, la diversification des pratiques, la possibilité réelle d’un travail collectif et  enfin la prise de parole et d’autonomie de chaque élève.

  La répartition horaire désormais basée sur le minimum légal d'horaire ne permet pas de réaliser un travail de qualité dans de bonnes conditions pour les collégiens comme par le passé. (Groupes en sciences expérimentales, en langue, en latin avec un libre choix de l’option latin, Itinéraires De Découverte, soutien, etc.). Depuis plusieurs années, le nombre d'heures de cours des élèves diminue régulièrement, et les effectifs par classe augmentent. Par exemple, en 2012-2013, les élèves de 5eme ont perdu plus de 50 h de cours par rapport à l’année 2011-2012.

La FCPE demande à ce que le choix de l’option latin en 5eme relève des élèves et non d’une sélection liée à un quota financier, et préférerait que l’horaire légal de 3h puisse être assuré pour chaque groupe en 4eme et 3eme.

Les parents d’élèves FCPE élus au conseil d’administration du collège René Bernier seront particulièrement attentifs à l’effectif des classes de 3eme où l’effectif prévisionnel de 116 élèves (29 par classe) risque d’être dépassé, et nécessiterait l’ouverture d’une 5eme classe dès maintenant.

Ils demandent expressément qu’une réelle politique de réduction des effectifs d’élèves par classe soit mise en œuvre, aux moyens d’une DHG et d’une répartition des moyens accordés à l’établissement  adaptées.

Les parents d’élèves FCPE élus au conseil d’administration.